Michèle Laroque revient sur la tentative d'enlèvement dont elle a été victime à 6 ans
En évoquant son enfance avec Karine Le Marchand dans «Une ambition intime», Michèle Laroque est revenue sur la tentative d'enlèvement dont elle a été victime en Roumanie lorsqu'elle était enfant.
Après les politiques, Franck Dubosc ou encore Michèle Bernier, ça a été au tour de Michèle Laroque de se confier à Karine Le Marchand dans «Une ambition intime» lundi sur M6. En se remémorant son enfance, l'actrice est revenue sur un épisode particulièrement traumatisant : la tentative d'enlèvement dont elle a été victime lorsqu'elle avait six ans en Roumanie. Ce pays est celui de sa mère, Doïna Trandabu. En 1956, la danseuse a décidé de quitter son pays natal pour vivre à Nice, en France, avec l'homme dont elle était tombée amoureuse : Claude Laroque et père de Michèle Laroque. A cette époque, la Roumanie faisait partie de l'URSS et il était interdit de fuir le pays. Après l'avoir quitté, Doïna Trandabu a été condamnée à contumace à 15 ans de travaux forcés.
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Quelques années plus tard, lorsque le père de la danseuse roumaine est tombé malade, il a demandé à rencontrer sa petite-fille Michèle avant de mourir. Âgée de six ans, l'enfant a fait le voyage avec son père. Une nuit, alors que Claude Laroque se trouvait avec un ami au rez-de-chaussée d'une maison, il a entendu sa fille crier. «Ils sont montés tout de suite et les types de la Securitate [police politique secrète en Roumanie pendant l'ère soviétique, ndlr] a voulu enlever Michèle pour faire certainement un échange avec moi», a raconté la mère de la comédienne sur M6.
Interrogée sur cet épisode par Karine Le Marchand, la compagne de François Baroin a expliqué qu'elle se souvenait bien de cette tentative d'enlèvement. «C'est le pire cauchemar d'un enfant non? D'avoir quelqu'un qui rentre par la fenêtre en pleine nuit. Et j'ai eu ça. J'ai tout de suite hurlé et du coup il a hésité et il est reparti», a-t-elle raconté avant de revenir sur les traces laissées par ce mauvais souvenir. «Je crois que ça a été un tel traumatisme que je l'ai un peu occulté. Mais je sais qu'à chaque fois que je signais pour une pièce de théâtre, j'étais très angoissée alors que pas du tout pour un film. Parce qu'en fait, on pouvait savoir où j'étais tous les jours», a-t-elle poursuivi, assurant que désormais, elle n'avait plus «cette peur».
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