Aux États-Unis, un homme tué par une amibe "mangeuse de cerveau" après une baignade
Le micro-organisme a pénétré dans le nez de cet Américain de 59 ans, alors qu'il se baignait dans un parc aquatique de Caroline du Nord.
Elle est invisible à l'oeil nu, néanmoins la "naegleria fowleri" peut causer des dégâts irréversibles. Avalé par l'homme, le micro-organisme reste inoffensif. Mais il s'avère la plupart du temps mortel [dans 95 % des cas] lorsqu'il pénètre le corps humain par le nez. C'est ce qui est arrivé à un Américain de 59 ans ce mois-ci, selon Associated Press.
L'homme, qui s'était baigné dans un parc aquatique de Caroline du Nord le 12 juillet, a succombé à une infection dix jours après à cause de cette amibe "mangeuse de cerveau" qui affectionne les eaux chaudes naturelles et artificielles.
Comme son nom l'indique, l'amibe "mangeuse de cerveau" s'attaque d'abord aux muqueuses nasales avant de remonter jusqu'à l'encéphale. Les personnes qui l'absorbent par le nez peuvent alors ressentir de forts maux de tête, avant d'être atteints de convulsions et de vomissement, puis de tomber dans le coma et de mourir.
Un cas en France en 2008
Si les infections par naegleria fowleri sont très graves, elles restent rares. Le micro-organisme aurait infecté 145 personnes aux États-Unis entre 1962 et 2018 selon les autorités sanitaires américaines. Cinq de ces victimes se trouvaient en Caroline du Nord.
Un seul cas a été déclaré en France, en 2008, selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Cette année-là, un garçon de 9 ans est décédé des suites d'une méningite foudroyante après baignade et plongeons dans un bassin alimenté par une source d'eau chaude en Guadeloupe, où la présence de naegleria fowleri a été détectée.
Des analyses ont mis en évidence la présence du micro-organisme dans le liquide céphalorachidien de la jeune victime.
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